France : élections municipales des 15 et 22 mars 2026
Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales et résider depuis au moins six mois dans la commune où l’on désire voter. L’inscription, qui pendant longtemps n’était plus possible après le 31 décembre de l’année qui précédait un scrutin, est dorénavant réalisable durant une plus longue période : pour le premier tour, le 15 mars, il est admis de s’inscrire à la mairie de sa commune de résidence jusqu’au vendredi 6 février. Il existe un répertoire électoral unique géré par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) en lien avec les communes, avec inscription automatique des jeunes à 18 ans et des nouveaux naturalisés. En cas de changement de commune depuis les précédentes élections, il faut se faire réinscrire dans sa nouvelle commune.
Les étrangers ressortissants des autres États de l’Union européenne (UE) peuvent voter aux élections municipales depuis 2001 à condition de s’inscrire sur la liste électorale complémentaire dans leur commune de résidence en remplissant un formulaire téléchargeable ou disponible en mairie. Ils restent inscrits pour les élections suivantes sauf en cas de déménagement.
Les étrangers non membres de l’UE ne peuvent toujours pas participer aux élections en France, c’est notamment le cas des Britanniques : ils avaient pu voter dans leur commune française de résidence jusqu’au Brexit et ne le peuvent plus depuis 2020.
Suisse
À la suite d’une initiative citoyenne et d’un avis favorable du Conseil d’État, une votation citoyenne a été organisée le 28 septembre dans le canton de Vaud afin de raccourcir de dix à cinq ans la durée de présence en Suisse d’un étranger pour qu’il ait le droit de vote aux élections communales, droit qui existe depuis 2003. Il y a eu 46 % de votants, 56 % de « non » et 44 % de « oui ».